Je me suis éclatée ! Le résultat peut bien sûr être amélioré, mais franchement j'ai adoré coudre ce petit ensemble, assortir les tissus et les modèles et m'essayer aux appliqués et aux points décoratifs.

Le sarouel est basé sur celui de Zia, les 2 blouses sont des intemporels (brassière à encolure carrée, et brassière sans col -sans empiècement pour ma part, et surtout sans suivre les instructions de madame Citronille pour poser le biais!), et pour le gilet, c'est La Droguerie.
Les tissus viennent tous (si je me souviens bien) du marché aux tissus de Mons, le fil à tricoter est un coton bio dont j'ai oublié le nom mais que j'avais trouvé chez Veritas (pendant ma première grossesse, il était temps de l'utiliser), et le bouton vient également de chez Veritas. Et vous constaterez que je n'ai pas (encore?) le choix des couleurs pour les fils de la surjeteuse ;o) Les brassières sont fermées par des pressions kam et non pas par des boutonnières.

Quand j'attendais Louis, j'avais cousu une gigoteuse "classique" : tissu extérieur, doublure et rembourage. Sauf que cette année là, on a eu chaud, très chaud. Entre les grosses chaleurs ici et les vacances à Marseille, le Papillon s'est vite habitué à dormir sans gigoteuse. Et en automne, le drame : petit monsieur ne supportait pas d'avoir quoi que ce soit sur les jambes (ce qui ne m'avait pas empêchée de coudre une gigoteuse taille 2, bien sûr... elle est comme neuve, jamais servi...), ce qui m'a valu de nombreuses nuits à m'inquiéter et aller vérifier s'il n'avait pas froid.

Cette fois, on ne m'y prendra plus! La gigoteuse du petit frère est SANS rembourage, histoire qu'il s'habitue à dormir couvert.

Toujours le patron des intemporels, tissu du marché aux tissus de Mons.

Vite fait, 3 petites cousettes pour cette grossesse. Rien de bien transcendant, mais ça fait plaisir de coudre pour son bedon qui s'arrondit :  

Jupe en velours imprimé (qu'on voit vachement bien sur la photo), modèle des intemporels

Même modèle, en coton

Une D du SDB.
Commentaire de Louis en la voyant : "Wouaaaaaaaa maman!", suivi de "Maman va mettre son nouveau pyjama?" quand j'ai voulu l'essayer. Il est charmant...

Nan? Siiiiiiiii !

Et même pas mal de neuf : de la couture, du tricot, et une nouvelle silhouette. Un second petit prince nous rejoindra en effet d'ici un mois!

Alors alors... celles qui disent qu'une deuxième grossesse est plus "difficile" que la première ont... tout à fait raison ;o)  Surtout quand la seconde grossesse en question démarre en fanfare, avec nausées et vomissements 24h/24, au point de se retrouver avec 5kg en moins sur la balance, et hospitalisée pendant 5 jours histoire de se réhydrater et de stopper les nausées par perfusion. Et ma foi, retrouver l'appétit après 17 semaines de jeûne, ça fait du bien... sauf à la balance, forcément.
On enchaîne alors avec une petite série de contractions liées aux trajets en voiture, sans effet sur le col heureusement. Et on arrive finalement au troisième trimestre, avec un bébé qui prend un malin plaisir à descendre dès que vous vous levez (pipi toutes les 20 minutes) et à remonter dès que vous êtes assise (mais comme il est sympa, il vous laisse quand même un demi-poumon pour respirer un peu).

Et mon grand loulou dans tout ça? Il a appris à jouer sans moi (trop occupée à vomir les 3 gouttes d'eau avalées avec le médicament...), il sent les mouvements de son petit frère et le caresse pour qu'il "se calme et arrête de faire mal à maman" quand celui-ci abuse un peu des coups de pieds, et là il sent que c'est la fin donc il a un peu de mal en ce moment. Bref, cette grossesse aura été assez difficile pour lui aussi finalement, d'autant qu'elle a coïncidé, manque de chance, avec son entrée à l'école. Il s'est sevré il y a un mois (et oui! on a tenu 3 ans!)
Toujours concernant Louis, c'est bien sûr toujours un amour, qui aime les animaux marins (la baleine à bosse ayant cependant remplacé le pingouin sur la plus haute marche des animaux préférés -pas sûre de pouvoir lui en faire parrainer une à Paradisio, cela dit) et qui est passionné par l'espace : il veut monter dans une fusée, pour aller voir les planètes de plus près et se poser sur Jupiter, rien que ça.

La suite en photos très vite!

Encore une bidouille jamais montrée...
Pendant les vacances (oui, ça date), mon Louis a passé beaucoup de temps à jouer avec sa mallette de médecin. Popi fut bien soigné, maman bandée, papa crémé.
A la rentrée, j'avais envie de tester le patron Houston de C'est dimanche, qui me faisait de l'oeil depuis un bon moment, mais ne commence qu'à la taille 4 ans, soit bien trop grand pour loulou. Un coton blanc tout simple, un essai de réduction du patron quelque part entre 2 et 3 ans, des manches plus courtes, des poches pour ranger les pansements, un appliqué, des pressions, et voila une blouse de médecin :

Nooooooooooooon? Siiiiiiiiiiiiiiiiii!
Un an (au moins...) après tout le monde, je me suis décidée, à la rentrée, à tricoter ce fameux shawl. Il est terminé depuis un bail, mais, comme toujours, il m'a fallu plus de temps pour le prendre en photo et le montrer que pour le tricoter.
En Sport'Laine de Phildar, col. Persan. Un sac trouvé en brocante, pour 3 fois rien, mais de plusieurs bains différents donc utilisable uniquement pour des accessoires. (je tenterais bien un bonnet, tiens...)
Je n'ai pas suivi tout à fait les explications : j'ai rajouté une répétition pour le rendre un peu plus long, et j'aurai d'ailleurs pu continuer, il est vraiment tout juste.

Photo?

Tricoté depuis : un ensemble pour un nouveau petit copain fraîchement éclos... offert en oubliant de le photographier, c'est mâlin.
Sur mes aiguilles : Kimo, pour mon Loulou! 

Petite jupette cousue avant de partir en vacances. Tirée d'un japonais (One day sewing ???). Très très large, je l'ai reprise sur les côtés, mais la partie du bas reste encore trop large, ça donne un effet bizarre.

A venir : un textured shawl (sisisi) et une D, si tout va bien.

... et je m'interroge.

L'émission aurait-elle été commandée dans le but d'inculquer aux futurs parents la "bonne" manière d'accoucher? 

Rester couchée sur le dos, sans bouger, pendant des heures, dans une pièce hyper éclairée, branchée/piquée de partout, infantilisée, ne sentant pas grand chose, envisager la césarienne (si le travail n'avance pas assez vite) avant de penser à un simple changement de position... C'est ça, "accoucher"? Être accouchée, oui...

Quel accueil pour le bébé que cette lumière et ces cris de la sf pour guider les poussées... La naissance d'un enfant n'est-elle pas un moment suffisamment important et unique pour penser au bien-être et au confort du bébé et de ses parents, avant de penser au confort du personnel ou à l'imposition de protocoles comme ceux-là? Une maman assise, à 4 pattes, debout ou qui marche, est-elle à ce point impossible à accompagner? (j'allais écrire "à gérer" : lapsus?)

Je n'ai pas du tout reconnu mon accouchement, et je préfère mille fois avoir eu mal mais l'avoir vécu, que de le traverser et le subir ainsi... Vous trouverez pourtant difficilement plus chochotte que moi, je serre les dents avant d'enlever un pansement, c'est dire...

Il n'est pas question ici de rejeter la médicalisation, et notamment la péri, par principe. Ça peut être nécessaire, et j'y aurais peut-être recours dans certaines circonstances. Mais il n'y a pas que ça! Ce n'est pas forcément la norme (du moins, ça ne devrait pas l'être), alors pourquoi ne montrer que ça? parce qu'ils ne pratiquent que ça? parce qu'il faut préparer les futurs parents au fait que ça se passera comme ça, question de facilité?

Il n'y a pas eu la moindre trace, dans cette émission, d'accompagnement à la douleur autre que la péridurale : massage, haptonomie, chant, sophrologie... Après ça, on s'étonnera encore (ou pas) qu'un certain nombre de femmes ne voient pas l'utilité d'une préparation, puisque de toute façon elles pourront bénéficier de la péridurale quand elles auront trop mal (c'est quoi, avoir trop mal?). Et on s'étonnera (ou pas) qu'elles la réclament très tôt parce que rien ni personne ne pourra les accompagner autrement dans la douleur. On s'étonnera enfin (ou pas) de ses conséquences possibles, du ralentissement du travail (ben tiens, comment ce bébé pourrait-il descendre quand on a les 4 fers en l'air) à la nécessité d'intervenir, en passant par les effets secondaires éventuels de cette péridurale, et dont on se sera bien gardé de leur parler. Je pense aussi à celles pour qui la péridurale n'a pas fonctionné et qui ont dû crever de mal, ayant tout misé dessus...

Quand j'étais enceinte de Louis, mon premier livre de grossesse a été celui-ci. Bon, on l'a gardé en tant que "guide de la formation du bébé" : c'était notre rituel, une fois par semaine, de nous poser et de lire ce que notre loulou nous avait fabriqué de beau durant ces quelques jours. Par contre, en tant qu'accompagnement de la grossesse et préparation à la naissance, c'est du vide, du vent. C'est hyper infantilisant, du style : "à votre arrivée, on vous installera sur le lit", "à 5 cm, on vous posera la péri", "à tel moment, vous pousserez de telle façon". Ben voyons... A aucun moment, l'auteur ne rappelle à la future maman qu'elle est, avec son bébé, l'actrice principale de son accouchement. Que c'est à elle de sentir quelle position est la bonne pour accueillir les contractions, puis pour pousser. A aucun moment elle ne mentionne les effets néfastes de la péridurale. A la lire, les interventions comme les forceps, la ventouse ou la sacro-sainte épisiotomie me semblaient même quasi normales. Inutile de vous dire que nous avons vite cherché autre chose, notre bible étant Une naissance heureuse, d'Isabelle Brabant (que nous avons, dans la foulée, eu la grande chose d'écouter en conférence, et elle m'a bien plus rassurée et confortée dans mes choix en 2h que tous les médecins et les livres ne pourraient le faire); celui-là, vous pouvez le commander les yeux fermés.

Cela dit, ne boudons pas notre plaisir. Je n'ai pas un coeur de pierre ;o) Une naissance reste toujours magnifique et les parents des jumeaux, par exemple, étaient terriblement émouvants. Même pas j'essaierai de vous faire croire que je n'ai pas versé ma petite larme.

Mais, vous qui n'avez pas encore accouché, si vous voulez savoir ce que sont un accouchement physiologique et une naissance respectée, regardez aussi Le premier cri, et lisez Isabelle Brabant...

Connaissez-vous les cadres d'habillage de Montessori?

Si non, c'est ça :o) Je suis aimable, je vous mets la photo!

Ils ont pour but, comme leur nom l'indique, d'exercer les habiletés propres à l'habillage : ouvrir/fermer une fermeture éclair, des boutons, des pressions, nouer, scratcher.

Un peu sur ce principe, avec un peu de couture et pas mal d'arrachage de cheveux, j'ai fait ça :

Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii un serpent!

Les explications, en anglais, se trouvent là. Sauf que, comme je n'y ai pas compris grand chose, j'ai fait à ma sauce (d'où le "pas mal d'arrachage de cheveux"...)
Et c'est là que je m'aperçois qu'il était censé figurer du dessus, avec 2 yeux, alors que je l'ai mis de profil, zut! (je rassure les âmes sensibles, il a bel et bien son 2ème oeil de l'autre côté)

Dans l'ordre : scratch, boutons, pressions, noeud (je remplacerai la laine par quelque chose de moins souple mais d'assez fin pour passer dans les oeillets) et fermeture éclair.

Allez, à la sieste, le serpent !

Voici une C du Tuniques pour petits et grands. Trop large dans le dos (ma poitrine de toujours allaitante m'a obligée à couper une taille 2 si je me souviens bien...), j'ai ajouté une coulisse et un noeud dans le même tissu que l'empiècement du devant. Je vais sans doute essayer de le remplacer par un ruban plus léger, voire par un élastique, car le résultat ne me satisfait pas totalement.

Tissus du marché aux tissus à Mons ;o)